

As-tu déjà été complètement épuisé après ce qui devait être une randonnée tranquille et relaxante sur un sentier ? Ou alors, peut-être as-tu passé trop de temps à préparer ton bivouac au lieu de profiter d’un beau coucher de soleil ? Aujourd’hui, nous allons explorer 10 conseils de randonnée peu communs, des astuces qui ne sont pas souvent partagées, et j’espère qu’elles t’aideront à transformer ta prochaine aventure en plein air. Reste avec moi pour découvrir comment randonner plus intelligemment, mais pas plus durement.
Dans l’article d’aujourd’hui, nous allons au-delà des bases. Oublie les conseils habituels que tu as entendus 1000 fois auparavant. As-tu déjà remarqué qu’après une longue pause, il est plus difficile de retrouver son rythme et de repartir ? C’est encore plus vrai après une pause déjeuner prolongée. Tu es assis pendant une heure, puis tu dois te remettre en marche, et les 15-20 premières minutes peuvent être un combat. Tes muscles se sont refroidis et ta motivation a sûrement diminué un peu. Bien qu’une pause déjeuner plus longue soit acceptable, voici ce que je fais maintenant. Avant, je faisais des pauses toutes les heures et demie, 2 heures, et ces pauses pouvaient durer 30, 40 minutes, voire plus. Je profitais de la vue, du soleil, et je prenais mon temps.
Mais le problème, c’est que repartir après cette pause devenait très compliqué, et je perdais du temps. Aujourd’hui, et depuis quelques années, ce qui fonctionne pour moi, ce sont des pauses courtes et dynamiques. Je m’arrête pour une pause rapide de 5 minutes : je prends une collation, je bois un coup, et c’est reparti. Je fais ça toutes les heures et demie, 2 heures. Même m’arrêter pour prendre une photo, je considère ça comme une pause. Je m’arrête 30 à 60 secondes, je prends la photo, je respire un coup, et je repars. Cela me permet d’avancer plus loin, de me sentir mieux, et d’apprécier davantage ma pause déjeuner, qui est bien plus courte : 30 minutes maximum.
Pendant ces pauses, je m’assure de rester au chaud en mettant une veste ou éventuellement des gants, un bonnet. Une fois la pause terminée, je repars immédiatement. Cette méthode pourrait vraiment faire une différence. L’autre avantage, si tu fais un trek itinérant, c’est que tu vas arriver beaucoup plus tôt sur ton spot de bivouac ou au refuge. Ça va te laisser l’après-midi et la soirée pour te détendre. Et ça, c’est génial.
- Pourquoi les longues pauses te ralentissent
- Préparer son bivouac comme un pro
- Choisir des lieux qui t’inspirent profondément
- L’art de faire plusieurs tâches en marchant
- Traverser la boue
- Ajuster son sac pour éviter les douleurs
- Regarde toujours derrière toi avant de partir
- S’habiller pour marcher : la règle des 15 minutes
- Trouver et maintenir un rythme confortable
- L’importance des collations à portée de main
- Pour finir…
Pourquoi les longues pauses te ralentissent
Il est souvent tentant de s’accorder de longues pauses lors d’une randonnée, surtout lorsque le paysage est magnifique ou que le soleil est au rendez-vous. Cependant, ces longues pauses peuvent avoir un effet négatif sur ton rythme et ton énergie. Lorsque tu t’arrêtes pendant une heure ou plus, tes muscles se refroidissent et ta motivation peut diminuer. Repartir après une telle pause peut devenir un véritable défi, et les premières minutes de marche peuvent être particulièrement difficiles.
Pour éviter cela, il est préférable de faire des pauses courtes et dynamiques. Arrête-toi toutes les heures et demie ou deux heures pour une pause rapide de 5 minutes. Prends une collation, bois un coup, et repars aussitôt. Même une pause pour prendre une photo peut être considérée comme une pause active. En adoptant cette approche, tu pourras avancer plus loin, te sentir mieux, et apprécier davantage ta pause déjeuner, qui sera bien plus courte.
Pendant ces pauses, assure-toi de rester au chaud en mettant une veste ou éventuellement des gants et un bonnet. Une fois la pause terminée, repars immédiatement. Cette méthode peut vraiment faire une différence, surtout si tu fais un trek itinérant. Tu arriveras beaucoup plus tôt sur ton spot de bivouac ou au refuge, ce qui te laissera l’après-midi et la soirée pour te détendre.

Installer et démonter le bivouac peut prendre pas mal de temps, mais cela ne doit pas empiéter sur ton temps de détente. Mon astuce ? La pré-préparation. Voilà ce que je fais : quand j’arrive sur mon spot de bivouac et s’il n’est pas encore l’heure légale pour monter la tente, je prépare mes affaires pour le lendemain. J’organise mon équipement pour qu’il soit prêt à être rangé le lendemain matin. Je prépare mes repas, mes rations du lendemain, pour qu’ils soient faciles d’accès, et je range déjà dans les pochettes ou les sacs de compression l’équipement dont je n’aurai plus besoin le soir, mais qui sera déjà prêt pour le lendemain.
Et si je pars pour plusieurs jours de randonnée itinérante, j’essaie de me prendre une heure juste pour réorganiser mon sac. C’est satisfaisant, relaxant et rassurant de faire un check complet de tout son matériel. Ce petit check complet te permet de trier, de réorganiser ton sac, et de savoir où tu en es, par exemple sur tes rations de repas. Outre le gain de temps conséquent, ça va t’enlever un stress énorme. Ça va rendre tes départs matinaux beaucoup plus fluides, surtout les matins pluvieux. Ton équipement est prêt à être utilisé, ce qui rend tout le processus plus simple et agréable.
Préparer son bivouac comme un pro
La préparation de ton bivouac est une étape cruciale de ta randonnée, mais elle ne doit pas empiéter sur ton temps de détente. Pour optimiser cette étape, la pré-préparation est la clé. Lorsque tu arrives sur ton spot de bivouac et s’il n’est pas encore l’heure légale pour monter la tente, prends le temps de préparer tes affaires pour le lendemain. Organise ton équipement pour qu’il soit prêt à être rangé le lendemain matin.
Prépare tes repas et tes rations du lendemain pour qu’ils soient faciles d’accès, et range déjà dans les pochettes ou les sacs de compression l’équipement dont tu n’auras plus besoin le soir, mais qui sera déjà prêt pour le lendemain. Si tu pars pour plusieurs jours de randonnée itinérante, accorde-toi une heure pour réorganiser ton sac. Ce petit check complet te permet de trier et de réorganiser ton sac, et de savoir où tu en es, par exemple sur tes rations de repas.

Outre le gain de temps conséquent, cela t’enlève un stress énorme. Cela rend tes départs matinaux beaucoup plus fluides, surtout les matins pluvieux. Ton équipement est prêt à être utilisé, ce qui rend tout le processus plus simple et agréable.
Il y a quelque chose de magique à randonner dans un endroit qui résonne profondément en toi. Que ce soit pour ses paysages à couper le souffle, ses défis uniques ou une valeur sentimentale, certains sentiers peuvent vraiment te motiver et t’inspirer. Essaie de choisir des destinations qui ont une réelle signification pour toi. Quand tu es dans un lieu que tu aimes, ta motivation te poussera en avant, et chaque pas aura plus de sens. C’est pour cela que j’adore randonner dans les Pyrénées, sur le plateau de Millevaches, ou bien même en bord de mer, pas très loin de chez moi.
Ces lieux m’inspirent profondément, et j’ai parfois du mal à randonner ailleurs. Alors, cela m’arrive bien sûr, mais ces lieux-là restent des endroits magiques pour moi. Je ne me lasse jamais de visiter encore et encore les mêmes endroits. Il y a des randonnées que j’ai faites des dizaines de fois, mais elles continuent toujours à m’émerveiller. Trouve ces lieux qui comptent pour toi, même si c’est pour une randonnée d’une à deux heures à côté de chez toi. Ces endroits qui t’inspirent te donneront encore et encore l’envie de randonner.
Choisir des lieux qui t’inspirent profondément
Randonner dans un endroit qui te touche personnellement peut transformer ton expérience sur les sentiers. Que ce soit pour ses paysages à couper le souffle, ses défis uniques ou une valeur sentimentale, certains lieux peuvent vraiment te motiver et t’inspirer. Choisis des destinations qui ont une réelle signification pour toi. Lorsque tu es dans un lieu que tu aimes, ta motivation te poussera en avant, et chaque pas aura plus de sens. Par exemple, j’adore randonner dans les Pyrénées, sur le plateau de Millevaches, ou même en bord de mer, pas très loin de chez moi.
Ces lieux m’inspirent profondément, et j’ai parfois du mal à randonner ailleurs. Bien sûr, il m’arrive de découvrir de nouveaux endroits, mais ces lieux restent des endroits magiques pour moi. Je ne me lasse jamais de visiter encore et encore les mêmes endroits. Il y a des randonnées que j’ai faites des dizaines de fois, mais elles continuent toujours à m’émerveiller. Trouve ces lieux qui comptent pour toi, même si c’est pour une randonnée d’une à deux heures à côté de chez toi. Ces endroits qui t’inspirent te donneront encore et encore l’envie de randonner.

Qui a dit que tu devais t’arrêter pour faire une pause, grignoter un morceau, te mettre de la crème solaire ou mettre ta casquette ? Une chose que j’adore, c’est d’avoir maîtrisé l’art de faire plein de tâches tout en marchant. Par exemple, manger une barre énergétique : j’ai des poches sur ma ceinture ventrale ou sur les bretelles de mes sacs à dos. Mes snacks sont ainsi faciles d’accès. Je peux les attraper et les manger tout en continuant à marcher — enfin, surtout sur les terrains plats, bien sûr. Appliquer de la crème solaire ? Pareil. J’ai toujours un petit tube de crème solaire dans une des poches de bretelle ou de la ceinture ventrale. Ainsi, je peux l’attraper facilement. Si j’ai froid, mon bonnet est toujours glissé dans une poche de mon pantalon, et je peux le mettre sans avoir besoin d’enlever mon sac. Alors, cette approche ne fait pas qu’augmenter ton efficacité, elle te permet aussi de garder un rythme constant tout au long de ta randonnée.
Attention, hein : sécurité avant tout. Si une tâche te demande toute ton attention ou toute ta concentration, fais une courte pause pour la réaliser en toute sécurité. Celle-là ne va pas plaire à tout le monde : lorsque tu rencontres une grosse flaque de boue sur le sentier, ton instinct, surtout en tant que débutant, va être de contourner la boue pour éviter de mouiller tes chaussures. Pourtant, c’est souvent la pire des choses à faire. La meilleure pratique, à la fois pour le respect du sentier et pour ton efficacité, est de traverser la flaque directement par le milieu, même si cela signifie que tes pieds seront mouillés. Alors pourquoi ? Parce que contourner les flaques élargit les sentiers, et ça, ça nuit à leur durabilité.
Ça crée de nouveaux chemins, ça embête la faune, ça détruit la végétation et ça complique l’entretien des sentiers. J’ai lu quelque part qu’il suffisait de 25 passages pour créer un nouveau sentier. Et ça arrive souvent dans les zones boueuses, où les randonneurs contournent les flaques de boue. Et parfois, traverser la boue est beaucoup moins problématique et compliqué que prévu. Avec des guêtres et des vêtements imperméables, tu peux minimiser l’inconfort. Et franchement, tes pieds finiront mouillés de toute façon. Alors autant y aller ! Après tout, c’est pour ça que tu as acheté des chaussures et des guêtres à 200 balles, non ?

Enfin bref, on en parlera dans un prochain article parce que le problème de la pluie — comment se protéger, comment ne pas être mouillé — devient un véritable casse-tête pour beaucoup de randonneurs. Mais je ne veux pas trop te spoiler. Sache une chose : tu finiras toujours mouillé, quoi que tu fasses, peu importe l’équipement que tu possèdes. C’est devenu un tel sujet que certains Youtubeurs font des vidéos pour critiquer d’autres Youtubeurs qui utilisent des techniques différentes pour se protéger de la pluie. Bon, rendez-vous bientôt dans cette prochaine vidéo, qui fera sûrement débat !
L’art de faire plusieurs tâches en marchant
Il n’est pas toujours nécessaire de s’arrêter pour faire une pause, grignoter un morceau, se mettre de la crème solaire ou mettre ta casquette. Avec un peu de pratique, tu peux maîtriser l’art de faire plusieurs tâches tout en marchant. Par exemple, manger une barre énergétique peut être facile si tu as des poches sur ta ceinture ventrale ou sur les bretelles de ton sac à dos. Tes snacks seront ainsi faciles d’accès, et tu pourras les attraper et les manger tout en continuant à marcher, surtout sur les terrains plats.
Appliquer de la crème solaire peut également être fait en marchant si tu as un petit tube de crème solaire dans une des poches de bretelle ou de la ceinture ventrale. Si tu as froid, garde ton bonnet dans une poche de ton pantalon pour pouvoir le mettre sans avoir besoin d’enlever ton sac. Cette approche ne fait pas qu’augmenter ton efficacité, elle te permet aussi de garder un rythme constant tout au long de ta randonnée. Cependant, la sécurité doit toujours être ta priorité. Si une tâche te demande toute ton attention ou toute ta concentration, fais une courte pause pour la réaliser en toute sécurité.
Traverser la boue
Lorsque tu rencontres une grosse flaque de boue sur le sentier, ton instinct, surtout en tant que débutant, sera probablement de contourner la boue pour éviter de mouiller tes chaussures. Pourtant, c’est souvent la pire des choses à faire. La meilleure pratique, à la fois pour le respect du sentier et pour ton efficacité, est de traverser la flaque directement par le milieu, même si cela signifie que tes pieds seront mouillés. Pourquoi ? Parce que contourner les flaques élargit les sentiers, ce qui nuit à leur durabilité.
Cela crée de nouveaux chemins, embête la faune, détruit la végétation et complique l’entretien des sentiers. J’ai lu quelque part qu’il suffisait de 25 passages pour créer un nouveau sentier. Et cela arrive souvent dans les zones boueuses, où les randonneurs contournent les flaques de boue. Et parfois, traverser la boue est beaucoup moins problématique et compliqué que prévu. Avec des guêtres et des vêtements imperméables, tu peux minimiser l’inconfort. Et franchement, tes pieds finiront mouillés de toute façon.
Alors autant y aller ! Après tout, c’est pour ça que tu as acheté des chaussures et des guêtres, non ? Le problème de la pluie — comment se protéger, comment ne pas être mouillé — devient un véritable casse-tête pour beaucoup de randonneurs. Mais sache une chose : tu finiras toujours mouillé, quoi que tu fasses, peu importe l’équipement que tu possèdes.
Un sac mal ajusté, c’est comme un mariage raté : au début, tu fais avec, mais à la fin, tu as mal partout et tu regrettes tes choix. Un sac bien ajusté peut faire toute la différence sur les sentiers. Un conseil que je répète souvent à ceux qui m’accompagnent en rando : vérifie régulièrement les sangles de ton sac à dos tout au long de ta randonnée. Prends l’habitude de vérifier et d’ajuster les sangles de réglage de charge et de tes bretelles. Vérifie aussi les sangles latérales. Ce n’est pas quelque chose que tu fais au début de ta randonnée et basta, mais c’est une chose que tu dois surveiller constamment, surtout après avoir pris une pause courte et dynamique. N’oublie pas : si ton sac est mal ajusté, cela peut entraîner de l’inconfort et même des blessures avec le temps. En t’assurant que ton sac est bien ajusté à tout moment, tu resteras plus confortable et tu éviteras les douleurs inutiles. Cela peut aussi t’aider à maintenir un bon rythme et à rester en forme tout au long de ta randonnée. C’est un petit détail, mais après quelques heures ou quelques jours de marche, ça peut avoir un impact significatif sur ton expérience.
Un conseil simple mais très utile pour les gens comme moi qui sont un petit peu tête en l’air (mais bon, il est bon de le dire à tout le monde) : regarde en arrière avant de partir. Chaque fois que tu quittes un bivouac ou l’endroit où tu as fait ta pause, arrête-toi, tourne-toi et regarde bien autour de toi. Cela te permet de vérifier que tu n’as rien oublié, que ce soit du matériel ou des déchets. Il n’y a rien de pire que de marcher pendant des minutes, voire des heures (oui, ça m’est déjà arrivé, je l’avoue !) pour réaliser que tu as laissé quelque chose derrière toi : une casquette, une bouteille d’eau, une caméra, un drone ou un réchaud. Et souvent, si c’est un objet petit mais essentiel, comme un bonnet ou une paire de gants, il sera perdu à jamais.
En prenant l’habitude de regarder derrière toi après chaque pause, tu peux éviter ce genre de désagrément. Cela ne prend que quelques secondes, mais cela peut t’épargner quelques heures de stress. Une erreur courante que font beaucoup de randonneurs, surtout par temps froid (un froid modéré, attention), est de s’habiller trop chaudement dès le départ. Mais voici un conseil simple : habille-toi comme tu seras habillé dans 15 minutes. Je m’explique. Lorsque tu commences à marcher, ton corps va naturellement se réchauffer grâce à l’effort physique. Si tu portes trop de couches dès le départ, tu risques de transpirer excessivement, ce qui peut te refroidir par la suite, surtout dans des conditions froides. Voilà comment je fais : je commence avec des couches légères, comme une couche thermique fine. Je garde mes vestes épaisses, mes hardshells et mes polaires dans mon sac, prêtes à être utilisées. Je mets un bonnet et des gants pour garder mes extrémités au chaud, mais je peux facilement les retirer et les ranger dans mes poches lorsque je me réchauffe. Cette stratégie permet de maintenir une température corporelle confortable durant la randonnée, sans surchauffer ni transpirer excessivement.

De nombreux débutants, et notamment ceux qui sont très en forme, prennent l’habitude de commencer une randonnée en sprintant ou en marchant très, très vite. Cela peut vite conduire à l’épuisement, surtout sur des randonnées longues ou des treks itinérants. L’important ici est de trouver un rythme confortable que tu peux maintenir sur de longues périodes. Ce n’est pas une course, et la clé de la réussite est d’apprécier autant le voyage que la destination. Personnellement, sur des sentiers standards, je vise 4 km/h. C’est un rythme que je peux maintenir facilement tout au long de la journée. Je ne cherche pas à aller trop vite, car cela peut me fatiguer inutilement. Si tu te charges avec beaucoup de matériel pour une randonnée de plusieurs jours, il est encore plus important de ralentir et de gérer ton énergie. L’une des choses qui a profondément changé ma façon de randonner ces dernières années, c’est d’avoir toujours à portée de main des collations. Ça peut sembler évident, mais ça fait une différence énorme.
Je garde des barres énergétiques, mais plus souvent des fruits secs et des noix, dans ces fameuses petites poches qui se trouvent sur les bretelles ou sur la ceinture ventrale de mon sac. Et si tu ne les as pas, tu peux envisager un sac banane : c’est très pratique. Je m’assure d’en avoir assez pour toute la journée, en les répartissant pour pouvoir les grignoter tout au long de la journée sans avoir à retirer mon sac. J’ai aussi une petite poche dans ma veste imperméable où je range des collations pour les jours de pluie. Cette stratégie me permet de garder mon énergie tout au long de la journée. Je prends un peu d’énergie toutes les demi-heures ou toutes les heures, selon le terrain et mes besoins.
Cela m’aide à éviter les baisses d’énergie. Et ce qui est génial, c’est que ça réduit le besoin de s’arrêter pour accéder à son sac. Je fais également la même chose avec ma gourde, que j’accroche à ma bretelle grâce à un petit mousqueton. C’est vraiment un gain de temps, et surtout, on n’oublie pas de manger et de s’hydrater. C’est très important.
Ajuster son sac pour éviter les douleurs
Un sac mal ajusté peut causer de l’inconfort et même des blessures avec le temps. Pour éviter cela, il est crucial de vérifier et d’ajuster régulièrement les sangles de ton sac à dos tout au long de ta randonnée. Prends l’habitude de vérifier et d’ajuster les sangles de réglage de charge et de tes bretelles, ainsi que les sangles latérales. Ce n’est pas quelque chose que tu fais uniquement au début de ta randonnée, mais une chose que tu dois surveiller constamment, surtout après avoir pris une pause courte et dynamique. En t’assurant que ton sac est bien ajusté à tout moment, tu resteras plus confortable et tu éviteras les douleurs inutiles. Cela peut aussi t’aider à maintenir un bon rythme et à rester en forme tout au long de ta randonnée. C’est un petit détail, mais après quelques heures ou quelques jours de marche, cela peut avoir un impact significatif sur ton expérience.
Regarde toujours derrière toi avant de partir
Un conseil simple mais très utile, surtout pour les personnes un peu tête en l’air comme moi, est de toujours regarder derrière toi avant de partir. Chaque fois que tu quittes un bivouac ou l’endroit où tu as fait ta pause, arrête-toi, tourne-toi et regarde bien autour de toi. Cela te permet de vérifier que tu n’as rien oublié, que ce soit du matériel ou des déchets. Il n’y a rien de pire que de marcher pendant des minutes, voire des heures, pour réaliser que tu as laissé quelque chose derrière toi : une casquette, une bouteille d’eau, une caméra, un drone ou un réchaud. Et souvent, si c’est un objet petit mais essentiel, comme un bonnet ou une paire de gants, il sera perdu à jamais. En prenant l’habitude de regarder derrière toi après chaque pause, tu peux éviter ce genre de désagrément. Cela ne prend que quelques secondes, mais cela peut t’épargner quelques heures de stress.

S’habiller pour marcher : la règle des 15 minutes
Une erreur courante que font beaucoup de randonneurs, surtout par temps froid, est de s’habiller trop chaudement dès le départ. Pour éviter cela, suis cette règle simple : habille-toi comme tu seras habillé dans 15 minutes. Lorsque tu commences à marcher, ton corps va naturellement se réchauffer grâce à l’effort physique. Si tu portes trop de couches dès le départ, tu risques de transpirer excessivement, ce qui peut te refroidir par la suite, surtout dans des conditions froides. Voici comment je fais : je commence avec des couches légères, comme une couche thermique fine. Je garde mes vestes épaisses, mes hardshells et mes polaires dans mon sac, prêtes à être utilisées. Je mets un bonnet et des gants pour garder mes extrémités au chaud, mais je peux facilement les retirer et les ranger dans mes poches lorsque je me réchauffe. Cette stratégie permet de maintenir une température corporelle confortable durant la randonnée, sans surchauffer ni transpirer excessivement.
Trouver et maintenir un rythme confortable
De nombreux randonneurs, surtout ceux qui sont très en forme, prennent l’habitude de commencer une randonnée en sprintant ou en marchant très vite. Cela peut vite conduire à l’épuisement, surtout sur des randonnées longues ou des treks itinérants. L’important ici est de trouver un rythme confortable que tu peux maintenir sur de longues périodes. Ce n’est pas une course, et la clé de la réussite est d’apprécier autant le voyage que la destination. Personnellement, sur des sentiers standards, je vise 4 km/h. C’est un rythme que je peux maintenir facilement tout au long de la journée. Je ne cherche pas à aller trop vite, car cela peut me fatiguer inutilement. Si tu te charges avec beaucoup de matériel pour une randonnée de plusieurs jours, il est encore plus important de ralentir et de gérer ton énergie.
L’importance des collations à portée de main
L’une des choses qui a profondément changé ma façon de randonner ces dernières années est d’avoir toujours à portée de main des collations. Ça peut sembler évident, mais ça fait une différence énorme. Je garde des barres énergétiques, mais plus souvent des fruits secs et des noix, dans ces fameuses petites poches qui se trouvent sur les bretelles ou sur la ceinture ventrale de mon sac. Et si tu ne les as pas, tu peux envisager un sac banane : c’est très pratique. Je m’assure d’en avoir assez pour toute la journée, en les répartissant pour pouvoir les grignoter tout au long de la journée sans avoir à retirer mon sac. J’ai aussi une petite poche dans ma veste imperméable où je range des collations pour les jours de pluie.
Cette stratégie me permet de garder mon énergie tout au long de la journée. Je prends un peu d’énergie toutes les demi-heures ou toutes les heures, selon le terrain et mes besoins. Cela m’aide à éviter les baisses d’énergie. Et ce qui est génial, c’est que ça réduit le besoin de s’arrêter pour accéder à son sac. Je fais également la même chose avec ma gourde, que j’accroche à ma bretelle grâce à un petit mousqueton. C’est vraiment un gain de temps, et surtout, on n’oublie pas de manger et de s’hydrater. C’est très important.

Liste de vérification avant de partir en randonnée
- Vérifie ton équipement : Assure-toi que tout ton matériel est en bon état et fonctionne correctement. Cela inclut ta tente, ton sac de couchage, ton réchaud, et tes vêtements de pluie.
- Prépare tes repas : Planifie tes repas et tes collations pour toute la durée de ta randonnée. Privilégie les aliments riches en énergie et faciles à préparer.
- Consulte la météo : Vérifie les prévisions météorologiques pour les jours de ta randonnée et adapte ton équipement en conséquence.
- Informe quelqu’un : Fais savoir à un ami ou à un membre de ta famille où tu vas et quand tu prévois de revenir.
- Emporte une carte et une boussole : Même si tu utilises un GPS, une carte et une boussole sont essentielles en cas de panne de batterie ou de perte de signal.
- Hydratation : Assure-toi d’avoir suffisamment d’eau pour toute la durée de ta randonnée. Emporte un filtre à eau si nécessaire.
- Premiers secours : Emporte une trousse de premiers secours bien équipée pour faire face aux petites blessures et aux imprévus.
- Protection solaire : N’oublie pas la crème solaire, les lunettes de soleil et un chapeau pour te protéger des rayons UV.
- Vêtements adaptés : Habille-toi en couches pour pouvoir t’adapter aux changements de température. Prévois des vêtements de rechange en cas de pluie ou de transpiration.
- Respect de la nature : Suis les principes du « Leave No Trace » pour minimiser ton impact sur l’environnement. Ramasse tes déchets et respecte la faune et la flore.
Pour finir…
Alors oui, ces 10 astuces de randonnée sont très simples, mais elles peuvent vraiment transformer ton expérience sur les sentiers. Elles t’aident à randonner plus intelligemment, à économiser ton énergie et à profiter pleinement de chaque moment en plein air. Si ces conseils t’ont inspiré, n’hésite pas à les essayer lors de tes prochaines sorties. Si tu as aimé cet article, abonne-toi pour recevoir plus de conseils et d’astuces sur la randonnée. Partage cet article avec tes amis randonneurs ou même avec ceux qui préfèrent rester à la maison, histoire de leur rappeler qu’il existe un monde en dehors du canapé. Et si tu veux soutenir ce blog, n’hésite pas à laisser un commentaire ou à partager tes propres astuces de randonnée. À très vite pour un nouvel article. Prends bien soin de toi sur les chemins. Ciao !